Roublov.jpg Dans la peinture d’icônes traditionnelle, les couleurs provenaient surtout de terres colorées se trouvant au voisinage de l’atelier de peinture.
Les couleurs obtenues à partir des plantes ou des fleurs étaient utilisées surtout dans les miniatures, et beaucoup moins dans la pein­ture d’icônes.
 

Les anciens peintres d’icônes n’uti­lisaient pas plus de quatre ou cinq couleurs fon­damentales, dont les mélanges fournissaient d’autres nuances.

 

La couleur naturelle la plus utilisée en Russie était l’ocre, contenant un oxyde de fer toxique. La région de Vologda et les terrains le long de la Volga, de l’Oka et d’autres rivières sont particuliè­rement riches en gisements d’ocre.

 

On obtenait le blanc à partir du plomb (céru­se)

 

Le minerai glauconite que l’on trouve fré­quemment dans les couches sédimentaires des lacs fournis­sait une couleur verte (prazelen,prin­cipalement de l’île de Chypre et, en Russie,de la région de Kapor);mais le vert provenait aussi de la malachite. Les différentes nuances du vert dans la peinture peu­vent souvent indiquer l’origine de l’icône.

 

La couleur cinabre avait une grande impor­tance et fut souvent utilisée pour le fond de l’icône, par exemple, à Novgorod et en Russie du Nord ;A Novgorod, le fond du tableau était d’un rouge orangé vif dans le Nord, il était plus terreux et plus terne. Le cinabre des icônes de Souzdal et de Moscou est d’une nuance plus écarlate, tandis que celui de Pskov est plus framboise.

Le bleu dans l’icône de Roublev La Trinité était une couleur importée, rare et chère, obtenue à partir du lapis-lazuli.

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