Mot du jour
Pour mieux naviguer sur ce blog, relisez un article que j’avais réalisé il y a quelques années et qui vous explique tout ce qu’il vous faut savoir 🙂
Retrouvez le en écrivant “Comment s’en servir” dans la barre de recherche ( sur la droite du blog)
Résistons!!
Demain je m’adresserai à mes élèves , à mes profs :plus que jamais ,l’accession à la connaissance ,aux savoirs, nous donne accès à la liberté de conscience , à la liberté de croyance,. Apprendre n’a jamais été aussi crucial pour faire vivre nos valeurs et rester ce que nous sommes. Même à Ocre Bleu.
J’espère que tu as su et pu trouver les mots …
Merci pour vos messages de soutien, merci Christine pour ton petit geste sur ce logo.
L’ambiance a Paris est particulière. L’effroi est palpable sur tous les visages…
En reprenant les cours hier matin, une de nos professeurs a perdu deux élèves dans son autre école ainsi qu’un professeur,… des camarades de cours se trouvaient à proximité et ont entendu les fusillades (ils n’ont pu rester en classe pendant la minute de silence…). la peur se lie sur les visages de ceux qui empruntent les lignes de métro bondés chaque jour, ou l’angoisse et l’empathie de ma plus proche camarade qui habite face au café la belle époque et qui en connaissait bien le patron qui a perdu 10 de ses proches…
Et puis, comme vous pouvez le voir en suivant l’actualité, les gestes de soutien, d’unions se multiplient ici, comme au delà de nos frontières… J’ai été fière qu’on m’envoie la photo de la bannière ” NOUS SOMMES PARIS” des ultras de Marseille aux abords du stade vélodrome !
C’est dans ces moments qu’il est important de mesurer la chance que nous avons et de ne pas oublier de témoigner notre amour à nos proches…
Alors de Paris, je vous embrasse tous très fort, prenez soin de vous…
FLO’
Voici quelques vers inspirés par la triste actualité:
Nous étions bien paisibles
Confiants, calmes et tranquilles
Quand nous avons appris
Les horreurs de la nuit.
Nos vies ont chaviré,
Nous restâmes hébétés.
Incrédules tout d’abord
A l’annonce de ces morts,
Nous dûmes accepter
L’idée d’un monde brisé.
Nous avons, le cœur lourd,
Compris que pour toujours
Nous venions de quitter
Notre légèreté.
Nous allions désormais
Apprendre à partager
La peur, l’incertitude,
L’angoisse et l’inquiétude,
Sans renoncer pourtant
A aller de l’avant
Car nous serons vainqueurs
Des lâches qui nous font peur.
Monique
Merci à vous trois …