Au fil des semaines, dans les cours de peinture et de dessin, nous avons vu que  la peinture est considérée comme un art dans la Chine ancienne lorsqu'elle "emprunte" à l'art de la Calligraphie.

Alors si la peinture doit être semblable la calligraphie, à quoi bon peindre ?
En fait, la spécificité de la peinture est bien opposée aux limites des deux grands arts chinois que sont :

 La Littérature ou la Poésie (wen) et
la Calligraphie.

En d’autres termes, la littérature ne peut être que linéaire, narrative, soumise au déroulement perpétuel, alors que la peinture par sa composition, permet d’unir temps et espace ; la calligraphie ou art de l’écriture n’est évidemment pas un art de représentation réaliste.

La peinture réunit toutes les qualités des autres arts et les transcende.

L’expression  ser­vant à définir la peinture, xingrong

signifie littéralement donner la forme de l’apparence.


Nous sommes bien dans le thème de cette année, où notre fil conducteur est "le mélange des arts" ...

N'oubliez pas, avec les poèmes que je vous ai distribués ... ou d'autres..."la  problématique" posée au début de cette période :

Comment se servir de cette "écriture" particulière qu'est la peinture chinoise à des fins plus contemporaines?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Post Navigation