Cette technique qui consiste à séparer en deux temps le travail des ombres et de la lumière puis le travail des couleurs se pratique donc avec les différentes techniques picturales.
Précédemment ,je vous ai montré un exemple à l'aquarelle.
Cette fois, j'ai fait l'exercice à l'huile; la technique est la même en acrylique.
Tout d'abord un travail en modelé de gris en utilisant cette fois du blanc.
Les couleurs se placent ensuite sur cette "sous-couche" sèche, comme un voile de couleurs.
Lors d'un travail à l'huile, vous pouvez opter pour une sous-couche à l'acrylique.
Il me reste à travailler les derniers détails : d'éventuels rehauts, les cordes du luth...
Je vous rappelle qu'avec cette façon de travailler, l'étape la plus importante est la première; les couleurs se posent ensuite de façon magique...
C’est superbe…
Tu as raison c’est vraiment magique, j’ai presque fini l’abstraction chinoise tu me diras ce que tu en penses je l’ai mis en photo ce matin sur le blog bisous Christine
merci pour ce joli blog
j’ai commencé ma première peinture à l’huile aujourd’hui…… si j’étais venue ici avant j’aurais mis une sous couche en acrylique….
si je puis me permettre , j’aimerais savoir comment on utilise l’essence de thérébenthine au début, j’ai posé les trois primaires sur une assiette et un peu d’essence dans un mini récipient au milieu, je trempais mon pinceau , prenais ensuite de la peinture et la posais sur la toile… pas très facile…. merci d’avance
merci+++
je comprends qu’il me manque la première étape : une sous-couche avec les jus d’une peinture à l’huile…..que je suis passée directement à l’étape du “mouillage”…..
pour l’essence de térébentine c’était bon, elle venait d’un magasin spécialisé beaux arts…
aujourd’hui, la peinture d’hier n’est pas sèche……..je pense qu’il faut peut-être que j’attende le séchage avant de poursuivre mes essais….
bon dimanche
S’il y a des nuances à rajouter dans cette première couche, il faut le faire “dans le frais” donc en ce moment, mais si la peinture commence “à coller” et pour passer à une deuxième étape, il faut attendre que ça sèche… c’est le principe de la peinture à l’huile ; un “inconvénient”, mais le séchage lent est la garantie d’une bonne qualité de la peinture… et donc aussi de sa préservation et de sa pérennité.
Bon dimanche!
occupations familiales cette après-midi, je n’ai pas pu continuer……. la peinture n’est pas sèche ce soir, j’espère continuer demain soir… je te tiens au courant
merci pour ton aide
@ bientôt
L’essence de térébenthine ( diluant à utiliser avec parcimonie… il y a de nombreiues mauvaises récations actuellement avec ) permet en sous-couche de réaliser les jus d’une peinture à l’huile. Dans ce cas, il est plus pratique de diluer un peu de peinture avec l’essence dans un petit godet et de se servir ainsi de ce jus pour “salir” sa toile dans les débuts.
Lorsque la peinture utilisée devient pus couvrante, il en faut peu, juste pour “mouiller” les poils du pinceau et juste pour pouvoir rendre une pâte qui serait trop sèche, assez fluide; le couteau permet de travailler la pâte en mélangeant essence – peinture… puis huile ou médium.
L’essence sert bien sûr à nettoyer le pinceau pour changer de couleur.
Attention, pas d’essence de magasin de bricolage,mais de l’essence bi rectifiée destinée à la peinture beaux arts
C’est vrai qu’une sous couche acrylique réduit les problèmes dus à l’essence.
Merci pour les compliments et à bientôt!
Bravo pour ces débuts en peinture…
bonjour , je découvre ce blog avec plaisir et gratitude ! merci de partager !
je comprends mal comment réaliser correctement la premiére étape si importante , et à quel moment placer les ombres et lumiéres ?
merci encore
val ( vous pouvez venir répondre sur mon blog et ainsi y laisser votre adresse )
Merci de ce petit tour sur le blog et de ces compliments, ça fait du bien…
Je vais venir faire un petit tour chez vous…
Pour ce qui est des ombres et de la lumière, c’est toujours une étape un peu “casse-tête” pour les peintres que nous sommes. Attachés à bien rendre une couleur nous en oublions quelquefois ce jeu si important de contrastes.
Cette technique “classique” que j’ai décrite dans cet article permet de séparer les deux étapes qui sont : d’abord placer les ombres en ” grisaille” puis poser les couleurs ensuite qui se griseront ainsi au mieux.
C’est une technique qui a fait ses preuves et qui est surtout utilisée dans des sujets bien dessinés ou la place de la lumière ( et donc de l’ombre ) est importante.
Mais il est possible de gérer et de travailler les ombres soit en pleine pâte avec la couleur elle-même tout le long d’un travail pictural, ou de les rajouter ( ou les raviver) en dernière étape.
Je pense que cela dépend de notre façon de travailler, de penser … et du style du sujet.
J’espère avoir été “claire”…
Bonne peinture !
merci , c’est vrai qu’il est difficile de garder des zones plus ou moins sombres , quand on est ocuppé à pser la couleur , j’ai souvent eu des soucis avec la couche “maigre” qui salissait la premiére couche avec un médium , en fait je repars de zéro ! aprés 6 ans d’autodictie trop anarchique , je viens de finir la premiére couche d’un bouquet de fleurs style “classique” , et je suis confrontée à 2 problémes familiers :
1 : ne pas “en faire trop “
2: teinter de sombre ou de clair des couleurs comme le rouge cadnium , le vert , le orange , sans salir ni abimer le dessin
ceci dit , votre article sur degas et le pastel est trés enrichissant.
J’ai mis un peu de temps à répondre , mais je vais essayer d’apporter un petit éclairage sur ces ” petits problèmes techniques”.
Pour éviter de salir les couches suivantes , il faut faire attention de ne pas trop diluer au médium ou à l’essence les couches suivantes, en effet elles peuvent remouiller avec le premier jus posé: il faut donc attendre que celui-ci soit bien sec.
Une astuce : faire son premier jus à l’acrylique ( voire à l’aquarelle); et une fois cette première couche sèche, poser les couleurs à l’huille même très diluées.
Ou bien passer sur un jus à l’huile, une fois sec toujours, une légère couche de vernis à retoucher ( en bombe c’est le mieux)
Ensuite :
1-je suis d’accord, ne pas en faire trop est presque plus difficile que de ne pas en faire assez … et en peinture il vaut mieux essayer de rester “en deçà” qu’aller “au delà”… avec l’espérience?
2 – Pour assombrir des couleurs , il vaut mieux éviter les noirs qui peuvent salir, et penser aux couleurs complémentaires : un rouge assombrit un vert et vice-versa, et pour griser un orange … le bleu bien sûr.
Une petite révision du cercle chromatique?
Pour éclaircir, le blanc et rouge donne le rose, c’est donc le jaune qui éclaircira au mieux les rouges, verts .. et oranges…
Bonne continuation et si je peux répondre à de nouvelles questions, pas de problèmes.