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Par définition, le « glacis » est une couche appliquée très transparente sur des couleurs déjà posées, plus opaques et sèches.
En aquarelle, c'est donc « un lavis » qui se superpose comme « un voile » sur les couches déjà posées, permettant de travailler " l'addition optique".
De ce fait, la deuxième couche doit être étalée légèrement sur la première sans que la couleur sèche du dessous ne se détache.
Il faut donc prendre un pinceau assez chargée en couleur (bien liquide bien sûr) et passer une seule fois sur la couche du fond pour qu'elle n'aie pas le temps de se dissoudre.
Ceci modifie la tonalité de l'œuvre permettant de donner une unité à un travail, toutes les couleurs étant pénétrées de la même teinte (essayez par exemple, le "gomme- gutte" en glacis qui donne un reflet ensoleillé).
Attention toutefois de bien connaître les mélanges par superposition de ces couleurs avant de vous lancer ! Révisez votre cercle chromatique et testez.
Ce qui est intéressant à observer est que l’ordre des couleurs que vous utiliserez, donnera des teintes différentes : exemple, un vert obtenu en superposant du jaune sur un bleu et celui obtenu en superposant du bleu sur du jaune, n’aura pas la même tonalité … à essayer !
Le glacis doit sécher le plus vite possible contrairement à la technique humide, si l'on veut que le dessin ne devienne pas trop trouble.
Il est possible de mettre le travail au soleil ou près d'une source de chaleur (séchoir à cheveux par exemple).
belle interprétation de “vive le vent” par henri salvador….
bon dimanche