Je suis contente de voir que vous suivez le questionnement que j'ai commencé il y a quelques jours et vos réponses sont des plus intéressantes. Sans " lâcher" les questions précédentes ( j'aimerai que vous soyez encore plus nombreux et nombreuses à participer au forum) , je continue la réflexion avec cette dernière question :

"Qu'est-ce qui vous fait dire qu'une oeuvre est réussie?" Une de celles que vous êtes en train de faire ou celle d'un autre artiste.

14 Thoughts on “Quand estimez vous qu’une peinture est réussie?

  1. Bonjour, Voilà je suis de retour et j’entre dans le forum.

     

    En ce qui me concerne je me suis mis à la peinture pour essayer d’imiter mon père ou ma sœur, mais surtout parce que j’attendais d’avoir des disponibilités pour m’essayer et trouver une expression qui corresponde à mes idées et à mes fantasmes artistiques.

     

    A ce jour je ne suis pas encore arrivé à m’exprimer, mais je ne désespère pas.

     

    L’atelier par ses mises à l’épreuve sur des sujets que je n’aurais peut être jamais abordé seul devrait me permettre de choisir mon modèle d’expression.

     

    A la rentrée j’aimerais bien aller vers un travail épuré, sans trop de détails, qui offre à chacun une vision suggéré tant par ce qui est visible que par ce qui ne l’est pas.

     

    Quoi, c’est prétentieux ! On verra bien, on essaiera de faire ce que l’on peut. Je fais confiance à Christine pour m’aider dans cette optique.

     

    Paul

     

     

  2. christine on 17 août 2007 at 3 h 23 min dit:

    Pour répondre à Margaret, trouver une de ces peintures "réussies" n’est pas narcissique ; j’employais le mot dans un autre sens,j’aurais pu le traduire par "quand est-ce que j’arrête de travailler le sujet ?… " sous entendu mon travail est réussi par rapport à ce que je souhaite faire… mais non pas dans l’absolu bien sûr.. De toute façon il y a peu d’artistes qui ne doutent pas de leur travail; c’est bien d’ailleurs ce qui les fait avancer!

  3. christine on 17 août 2007 at 3 h 29 min dit:

    Pour répondre à Paul:

    J’ai souvent l’habitude de dire, et cela est vrai dans toutes les disciplines de la vie : il y a d’abord une phase d’apprentissage, puis une phase de pratique .

    Ceci nous permet de chercher , de "se chercher" à travers nos réalisations… la création intervient au détour de ces travaux là; je suis persuadée qu’il faut beaucoup expérimenter pour "trouver" …

    Et trouver quoi? La vie entière n’y syffirait pas, nous sommes sans cesse en devenir et en recherche… c’est ce qui fait le piment de l’acte créatif et sa douleur…

    Dans tous les cas, il n’y a rien de prétentieux à savoir vers quoi l’on veut tendre et se donner les moyens de s’en approcher.

    J’espère cette année, Paul, encore plus créative… Je crois que tu es sur le bon chemin…Et il me tarde de t’y aider à réfléchir!

  4. Je suis débutante en peinture mais je ne vois pas pourquoi ce serait narcissique de trouver un de ses propres travaux réussis. Je pense que ceux qui exposent et vendent leurs oeuvres doivent les trouver réussis sinon ils ne le feraient pas.Toi -même Margaret ( je me permets de te parler puisque je réponds en partie à ton message et que j’ai eu la curiosité de regarder ton site Web) si tu montres tes tableaux et que tu les vends, c’est que tu dois quand même les trouver réussis, non?

  5. Une peinture est réussie quand il y a le petit plus, le coup de génie, le truc qui nous interpelle et qui nous fait dire Waouh ! C’est beau. J’adore. Ce n’est pas en général ce que l’on a créé soi-même c’est surtout pour les oeuvres des autres artistes trouver sa peinture belle et réussie c’est comme si l’on se trouvait beau et réussi quel narcissisme non ?

    on peut dire d’une de ces oeuvres c’est pas mal mais…..

  6. Christine, Je suis désolée d\’avoir interprété ainsi ta phrase sur "oeuvre réussie" s\’il s\’agit d\’un travail terminé on le ressent on ne peut plus rien y ajouter je pense, je te prie de bien vouloir excuser mon interprétation mais de toute façon tu es là pour nous (aides, conseils) Pour répondre à Mimi : si j\’expose mes tableaux ce n\’est pas pour autant que je considère ce que je fais comme des oeuvres "réussies" j\’ai un long parcours à faire et je ne suis pas encore au bout du chemin et c\’est tant mieux, et si je vends Mimi, j\’en suis toujours étonnée d\’ailleurs, c\’est pour pouvoir continuer matériellement si un jour je te rencontre je t\’en dirais plus.

  7. christine on 18 août 2007 at 9 h 02 min dit:

    Y’a pas de mal… ne t’inquiète pas ! mais je voulais davantage affiner ma pensée; c’est évident que ce que dit mimi est vrai ausi, si on ose montrer ce que l’on fait c’est que l’on considère notre travail comme "abouti, "terminé","réussi" sinon il reste dans nos cartons. Ma réflexion voulait se porter sur cette fameuse phrase que j’entends souvent : " Et là c’est bon, j’arrête?..?. c’est fini?…" Et souvent je vous réponds qu’effectivement c’est à vous de ressentir le moment ou ce que vous avez à dire est dit… et qu’ainsi l’oeuvre est réussie par rapport à ce que vous voulez exprimer… donc terminée ( temporairement…)

    Pour ce qui est du " chef d’oeuvre" c’est autre chose…

  8. christine on 22 août 2007 at 0 h 22 min dit:

    J’aime ien ce terme d’"agacement", c’est tout à fait çà. C’est quand on ne peut s’êmpêcher d’y penser, ça nous "titill"… Souvent par contre quand j’ai "terminé"… j’y pense plus, je passe à autre chose!

  9. christine on 22 août 2007 at 0 h 28 min dit:

    Oh là là ! J’écris trop vite, il manque la moitié des lettres dans la phrase précédente! Je fatigue j’ai besoin de vacances!

  10. Uu tableau me semble réussi lorsqu’il nous interpelle et nous pousse à réfléchir…

    Lorsque je peins, mon tableau me semble réussi lorsqu’il commence à moins m’énerver. Je veux dire que je me sens bien en le regardant, il pourrait même être apaisant pour moi.

    Par exemple, depuis plusieurs jours, je me bats avec "la Joconde" et elle m’agace encore, ce qui signifie que je dois encore la travailler!

  11. Christine, j\’ai perdu le numéro de téléphone de Andrée Samson. J\’ai oublié dans sa voiture mon portable et mon porte monnaie. Je sais où elle habite à la rouvière mais ne me souviens plus de l\’entrée du bloc. merci à toi si tu pouvais me répondre. M.Paule

  12. marie-Paule on 28 août 2007 at 3 h 45 min dit:

    En ce qui concerne ta question Quand estimons nous avoir achevé un tableau? Cela n’a jamais été ma réflexion. En fait j’en suis encore au questionnement suivant : A quel moment me faut-il appeler le professeur au secours sans être opportune?Au départ, je suis pleine d’idée et animée par l’émotionnel je n’ai qu’un désir créer, accoucher de mon ressenti. Au départ il y a un dessin bien maîtrisé(forfanterie) et puis une étude des couleurs pour envelopper le sujet avec les foncées, les moyennes, les claires et puis les lumières. Et je me lance dans ma création en suivant ce guide et puis d’ici de là cahin caha je vais et je marche dans la gadoue… je ne m’en sors plus. Le marasme. Avant d’entrer dans l’asphyxie mentale et la dépression finale je crie au secours… mais est-ce que le professeur saura m’entendre et comprendre mon problème et me donner la réponse approprier autrement qu’avec un haussement d’épaule et un mot dont je ne sais que faire. Je coule dans ma merdouille et je suis comme le petit enfant qui attend que sa maman fasse le geste salvateur… Bien souvent devant un magma de couleurs qui ne veulent plus rien dire on se confronte à la cruelle solitude et au terrible abandon. Bientôt à la joie de créer du début succède la haine contre l’enseignant incapable de secourir l’intrépide artiste qui se lance dans l’aventure de la création sans la compétence de la technique… Alors de là à se demander : Quand à t-on le sentiment d’avoir achevé une oeuvre pour s’en libérer avec la signature finale; moi j’en suis : Qui va me sauver de cette asphyxie de laquelle je n’arrive pas à me décrocher? Je n’arrive pas à trouver cette limite qu’il ne faut pas dépasser… pour dire STOP… plus rien ne va. Quand faut-il jeter un travail aux orties où tout effacer et recommencer… Je me sens vampirisée dans une situation d’enfermement que j’ai engendrée moi-même par mon désir de créer et que je n’arrive plus à contrôler. Créer c’est exister dit-on et bien moi j’agonise. Alors quand faut-il achever un tableau en le détruisant pour se libérer d’un mauvais rêve? MP .

  13. marie-Paule on 28 août 2007 at 3 h 47 min dit:

    Donc je réfléchis depuis quelques heures sur le sujet "de savoir s\\\\\\\’arrêter" pour conduire proprement un travail vers un aboutissement heureux. Il y a là un curieux phénomène psychologique un peu pathologique… qui nous conduit dans une succession de glissements imperceptibles dont on ne se rend pas compte, dans une impasse. C\\\\\\\’est sûrement une diablerie qui s\\\\\\\’amuse aux dépens de notre bon vouloir. S\\\\\\\’arrêter avant de massacrer la mise en oeuvre du départ… comment appréhender le moment où l\\\\\\\’on se perd? On ne s\\\\\\\’en rend compte que lorsque c\\\\\\\’est trop tard MP.

  14. En fait, on a toujours envie de faire mieux… non?

    A propos de vouloir faire mieux, ma cuisine est décorée avec  des carreaux que j’ai moi -même émaillés. Lorsque je les regarde, j’en vois toujours les imperfections que je voudrais retoucher, mais cela m’est évidemment impossible….C’est assez exaspérant!

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