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L'un des problèmes majeurs en peinture est de rendre la lumière.
Le maximum d'intensité lumineuse est obtenu par le blanc ( qui renvoie "dans notre œil" toutes les ondes lumineuses)
Or le blanc n'existe pas en Aquarelle ; il faut donc utiliser le blanc du papier.
Quand vous vous installez, pensez toujours à prendre deux pots d'eau : l'un pour rincer votre pinceau et l'autre... c'est votre "aquarelle blanche"( pour diluer donc vos couleurs)
Dans certains cas exceptionnels, il est cependant possible d'intervenir avec une légère couche de peinture à la détrempe blanche pour accentuer un effet ou pour masquer une imperfection. Mais il ne faut pas trop en abuser.
Le problème est donc de réserver ou de créer des parties blanches:
1 - Si le dessin est bien préparé, il est alors facile d'arrêter les coups de pinceaux aux endroits où les espaces doivent rester blancs.
Ces rehauts se "réservent" au début du travail, ils donnent des couleurs bien détachées, des bords nets.
La couleur n'ira pas seule dans des endroits où le pinceau ne passe pas ( sur papier sec bien entendu)
2 - Un autre moyen consiste aussi à sauvegarder les parties blanches, à les réserver.
Pour cela vous pouvez utiliser divers "caches ":
- des morceaux de carton,
- du ruban adhésif,
- de la cire (ou paraffine) : elle fonctionne comme un masque sur le principe de la répulsion huile- eau, donnant des effets imprécis, grainés car le grain du papier retient la cire de manière irrégulière.
C'est un effet simple qui peut être spectaculaire pour des paysages, des ciels faiblement nuageux, de discrets reflets sur l'eau, la patine d'un vieux mur, une falaise qui s'effrite, des arbres tortueux…
Mais les réserves à la cire ne s'enlèvent pas du papier... attention donc à l'endroit et à la façon dont vous la posez.
- du cache liquide ou "drawing- gum" : il s'applique à la plume ou au pinceau en s'adaptant à la rugosité du papier.
Avant de tremper le pinceau dans le drawing-gum, trempez -le dans du liquide vaisselle, ensuite une fois le travail terminé il restera seulement à le rincer sous l’eau, sinon le produit est tellement corrosif que les pinceaux ne s’en remettent pas !
Il est ainsi possible de travailler sans aucun problème, la pellicule de drawing -gum s'enlève ensuite par simple frottement du doigt.
Ces artifices permettent de travailler tranquillement et sont utiles pour de minuscules réserves qui seraient difficiles à penser lors d'un travail.
Mais il ne faut pas en abuser!
3 - Créer des blancs sur des surfaces déjà peintes est plus difficile et ne permet pas d'obtenir un blanc parfait ; toutefois on peut ainsi obtenir des effets intéressants, plus "moelleux".
Cette méthode du "retrait" peut se faire à l'aide d'une aiguille ou d'un cutter ( attention à ne pas couper le papier) ou avec une gomme à encre ( mais qui peut modifier le grain du papier).
Après application de la couleur et avant séchage, il suffit d'enlever par endroits un peu de cette couleur, avec une pinceau semi-humide, une éponge, un chiffon, du papier- buvard, ...
Dans la technique humide, jouez la capillarité (ré-absorbez les pigments à l'aide d'un pinceau semi-humide)
sherlock Holmes te remercie pour ton aide …….. et admire ton imagination……
j’ai bien ri …. merci