... Notre sujet d'atmosphères et de ciels, de paysages sous la brume, la pluie ou la neige, voire la tempête (attention au naufrage!) nous amène tout naturellement à penser aux œuvre de Turner.
Ne vous privez pas d'aller voir ces œuvres! "Si vous ne pouvez aller à la Tate Gallery à Londres" ces jours-ci, nombre de documents et de livres vous permettront de prendre connaissance de son " monde".
Très précurseur,il nous emmène dans certaines démarches très abstraites; ses études d'aquarelle nous rappellent certaines œuvres chinoises de "l'unique trait de pinceau"...
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"Embarcations sur la mer "vers1835-1840
Aquarelle
Ce qui est paradoxal avec Turner, c'est que dans ses huiles, il arrive à transcrire la transparence, la luminosité d'une atmosphère et il nous révèle la fragilité d'un instant avec des lavis aquarellés, des glacis à l'huile, mais aussi avec des empâtements de matières.
J'avais été frappée lorsque j'avais vu pour la première fois ses tableaux, par cette matière épaisse que l'on découvre en étant près de la toile, souvent dans les parties les plus claires, et qui lorsque l'on se recule et que l'on découvre le tableau dans son ensemble ( ce sont souvent de grands formats), s'éclaire et devient pratiquement diaphane ...
Tout devient si léger, lumineux, impalpable!
Scène vénitienne vers 1840-1845
Huile
C'est ce que je voudrais que nous travaillions durant cette période,= : tous les effets atmosphériques que j'ai décrits plus haut, mais avec des matières différentes... à la façon de Turner!
Mais qui c’est qu’as éternué sur le dessin ?! Roh ! ^^’