"Pour peindre les bambous, on fait d'abord la tige.
En faisant la tige on réserve les noeuds. L'intervalle d'un noeud à l'autre doit être court à l'extrémité et long au milieu. A la base, il doit de nouveau être court.
Il faut éviter de faire les bambous trop gonflés ou trop secs, ou de teinte trop foncée.
Il faut éviter de les faire de même longueur; les bords des tiges doivent être nettement limités.
Le noeud doit lier mutuellement le dessus et le dessous de chaque section de la plante, sa forme est pareille à un fragment de cercle...
A partir du cinquième morceau au-desus du sol, il pousse des branches et des feuilles.
Pour peindre les feuilles, il faut que le pinceau soit saturé d'encre. Quand on donne des coups de pinceau, il ne faut pas s'arrêter en route, alors la feuille est naturellement pointue et tranchante et ne ressemble ni à celle du pêcher,ni à celle du saule.
Il faut que la main soit, au moment voulu, tour à tour légère et lourde ...

Il faut étudier cela en y mettant tout son coeur. Alors on possède la méthode.Si une seule branche ou une seule feuille se trouve mal située, c'est une tache qui abîme toute la peinture."

d'après le "Kiai tseu yuan houa tchouan"
ou "Les Enseignements de la Peinture du Jardin grand comme un Grain de Moutarde"
de Raphael Petrucci aux Editions You Feng

    

One Thought on “Peindre les bambous à l’encre…

  1. Il ne nous reste plus qu’à nous entraîner…

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