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" ... La condition de la beauté, c'est la lumière : voir la lumière est le plaisir le plus grand. La rendre dans toutes ses nuances sur un tableau, c'est le sommet de l'art ... " Edgar de Bruyne.( Philosophe - 1898-1959)
L'importance de la lumière dans l'histoire de la peinture constitue un aspect essentiel de certains styles majeurs.
Étant à l'origine du "visible" la lumière est donc nécessairement au cœur des techniques picturales visant à le reproduire, et nombre traités de peintres témoignent de cette préoccupation.
La lumière dans la peinture ne se limite pas à un simple effet d'éclairage sur l'objet représenté, elle joue un rôle actif dans le sujet représenté, et la représenter dans les toiles avec toute son immatérialité pose à l'artiste de nombreux problèmes techniques : les effets de modelé et de relief sont présents déjà dans le classicisme grec.
Le modelé est obtenu par la maitrise du dégradé et le relief par celle du contraste.
Dégradé et contraste étant deux techniques picturales résultant de l'observation précise de l'interaction de la lumière et de la matière.
Si la question de la lumière et le désir de réalisme sera réalisé par l'étude des ombres dès le Renaissance italienne ( que nous étudierons dans quelques semaines ), les peintres du Nord la traiteront par celle des textures.
La peinture flamande excelle dans le traitement de la lumière ; elle reproduit avec finesse et précision le moindre des effets de lumière révélés par la matière : éclat, lueur, reflets, transparence, chatoiement, brillance ... autant de manifestations de la lumière qui témoigne de sa présence sur les matières qu'elle frappe, effleure ou traverse.
Quelques exemples ?
Ainsi les œuvres de Jan Van Eyck
"Vierge au chanoine Van der Paele - 1436 ( détails)
Plus de détails cliquez ici
et observez même la larme sur la joue de la Vierge !
Van Eyck : " Les époux Arnolfini "
De Clara Peeters
que nous avons déjà "croisée" ici
" Table" - Musée du Prado
Détail et autoportrait
De Bellini :
" Portrait du Doge Leonardo Loredan" - vers 1501
De Vermeer :
" La laitière" - 1660
De Georges de la Tour :
" Le tricheur à l'as de carreau" - 1636-1638
De Vélasquez :
" Vieille faisant frire des œufs " - 1618
ou
"Portrait de l'infante Marguerite" - 1656
Aussi d'Ingres :
"Napoléon sur le trône impérial" 1806
"Louise de Broglie" - 1845
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Mais aussi démarche stylistique comparable avec les Hyperréaliste contemporains
notamment les " pionniers américains"
Revoir ici
Ralph Goings
Don Eddy
Et relire les articles sur l'hyperréalisme et la distanciation en peinture :
cliquez sur les mots en bleu :
Distanciation et peinture
Distanciation et peinture (suite)
Distanciation et peinture ( fin?)
Chuck Close
L'hyperréalisme
Histoire de l'hyperréalisme
En savoir + : "Figures de l'Art 17" - Charlotte Beaufort -
Et sans cesse sur le métier remets ton ouvrage… Je ne suis pas arrivée…. Mais je vais essayer, sans cesse, et sans cesse…
Et sans cesse ! … Toujours .. C’est aussi ce qui apporte l’expérience et la plénitude !