...

Choix du travail: les techniques de base :

 

Aux deux façons précédentes de travailler s'ajoute l'état initial du papier.

Il est possible de travailler "humide sur sec" ou "humide sur humide »


- Le travail humide sur sec  : permet de structurer, de construire les formes, d’obtenir une écriture au toucher plus net (à la manière de Cézanne)

Il se réalise en superposant les couleurs transparentes et en allant toujours des tons les plus clairs aux tons les plus foncés. Les couleurs les plus vives s'obtiennent en ajoutant couche sur couche jusqu'à obtenir l'intensité désirée.

Chaque couche doit être sèche avant de passer à la suivante ce qui donne un rendu très nerveux, un effet plus cassant (il est possible d'accélérer le séchage avec un sèche - cheveux).

Ceci exige un ordre rigoureux dans le travail. Et il ne faut pas superposer plus de 3 ou 4 couches.

Dès le départ, il est nécessaire de prévoir les rehauts en préservant les blancs du papier lors du passage du 1° lavis.


- Le travail humide sur humide : s’utilise pour donner des effets diffus et imprécis, pour fondre les couleurs et obtenir une écriture plus en douceur (à la manière de Turner)

C'est l'application d'une ou plusieurs couleurs sur le papier humide.

Passez simplement de l'eau avec un pinceau ou une éponge sur toute la surface du papier avant de commencer à poser la couleur, ou bien trempez le papier quelques minutes dans un récipient d’eau.

Pour que la surface reste humide plus longtemps, il est possible d'intercaler un papier buvard entre la feuille de papier et la tablette ou d'utiliser un additif tel que le fiel de bœuf, ce qui permet de travailler longuement.

Cette technique a un caractère imprévu. Il faut poser les couleurs par de légères touches avec l'extrême pointe du pinceau et avec une couleur plus « pâteuse ».

Sur le support humide, les couleurs migrent légèrement. Afin de maîtriser le passage des couleurs, il est alors nécessaire d'incliner ou pas le support pour les faire migrer, pour influencer les mouvements des couleurs.

Lorsque le mélange ou l'effet recherché convient, il est possible d'arrêter le travail avec un sèche-cheveux.

La dernière étape du travail se fait souvent humide sur sec.

 

En fait ce n'est pas aussi strict dans la réalité et il est possible d'utiliser sur un même travail les différentes techniques d'application de la peinture, selon l’effet recherché.

 


6 Thoughts on “L’aquarelle … les méthodes (2)…

  1. merci pour les conseils techniques…..

    bonne soirée

  2. j’ai fait un essai de travail “humide sur sec” (voir sur mon blog)……. j’ai beaucoup aimé et commencé à jouer avec l’eau et les pigments .. merci pour toutes tes explications….
    bonne soirée

  3. Contente de voir que mes conseils puissent servir… Bonne continuation…

  4. Je travail l’humide sur le sec pour l’instant, je débute. Merci de tes conseils.

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