Nous avons visité l'expo sans bénéficier d'un guide ( puisque les visites commentées n'ont lieu à Carli qu'à partir du dimanche de la deuxième semaine d'exposition... on ne le savait pas!)
Mais nous avons bien "commentés" et bien ressentis ce qui étaient présentés!

Sur le supplément "Loisirs" de mercredi 20 février de la Provence, un article en dernière page nous éclaire un peu plus sur les démarches et les buts de cette expo.
A lire avant d'y retourner (pourquoi pas!) avec la guide cette fois!

"Près de 40 plasticiens composent une Trilogie méditérannéenne d'art contemporain, de culture et de voyage conçue par Sylvie Blanchet-Kartsonas autour de trois pays : la France, l'Egypte et la Grèce.
Après Athènes en juin 2006, c'est Marseille qui accueille la deuxième escale, avant l'ultime,en juin prochain, au Caire.
Dans les cossus salons-bibliothèques du Palais des Arts, Mme Blanchet n'hésite pas à parler de "message d'espoir" en s'appuyant sur les "liens historiques entre les trois pays depuis l'Antiquité, mais pas seulement " Pour autant, " ce n'est pas un constat mais un propos contemporain".
Marseille en est " une étape symbolique" incarnée par la Fondation Regards de provence qui abrite le projet. Les artistes présents n'ont pas bénéficié de commandes propres. Ils ont eu carte blanche pour exposer ce qu'ils souhaitaient.
Pour la France, des plasticiens de Montpellier ou de Paris, comme les sombres autoportraits de Momo ou Alexandra Kawiak, sont encadrés par de grands noms, Arman,César,Combas,Viallat ou Soucasse....
Pour l'Egypte, c'est Khaled Hafez qui assure le commissariat de la plus forte délégation. Lui-même peintre ( dans ses toiles, il joue sacré contre profane en rapprochant Anubis et Batman), il a choisi des artistes assez engagés comme Ibrahim El Dessouki, Huda Lutfi, Hani Rashed ou Amal Kenawy; rappelant au passage que "l'école des Beaux-Arts du Caire aura 100 ans en 2008. Elle avait des classes de nu en 1907.Maintenant, il n'y en a plus.
Pour la Grèce, les contributions sont plus contrastées.Se distinguent l'installation murale de Lazaros Maravas et le personnage de Ioannis Michalou (di)s dont l'ambition plastique est de "mettre le ciel en bouteille" en s'appuyant sur "le solide le plus léger au monde, utilisé dans la technologie spatiale"
Par P. Merle

Entre autres, on a bien aimé les 13 chats d'Askalani...

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