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Avec le cours d'Histoire de l'Art avec lequel nous arpentons depuis de début de l'année, l'histoire picturale du "paysage", nous en sommes en ce moment au Réalisme américain.
Drôle de hasard qui fait que nous en sommes cette semaine à (re)découvrir les œuvres entre autres d'Edward Hopper.

Ses tableaux qui évoquent la solitude urbaine, la nostalgie, la mélancolie de l'homme des grandes cités de l'Occident du XX° siècle pourraient tellement illustrer ce que nous vivons en ce moment !

" Sun morning" - 1952

Hopper porte un regard subtilement pessimiste sur notre société et ses solitudes urbaines.
Il utilise beaucoup le principe du clair-obscur qui accentue " la dramaturgie " de l'image ; ces effets d'ombre et de lumière impriment à ses compositions une dimension quasi-cinématographique.
Son style très personnel se caractérise par des
formes géométriques aux contours parfaitement délimités et des grands aplats de couleurs.
Au fil du temps, ses tableaux deviendront de plus en plus épurés, tout en conservant une intensité dramatique forte mais contenue.

" L'automate" - 1925

" Room in New York"


"Soleil au premier étage" (1945).

 

4 Thoughts on “La solitude des villes …

  1. Sophie BARDON on 27 mars 2020 at 11 h 45 min dit:

    J’adore!!!
    Portez-vous bien, et créez, encore et encore.
    Sophie

  2. ces tableaux reflètent bien les moments que nous vivons .
    Bises Françoise

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