Lorsque la peinture de l’icône est terminée, celle-ci était recouverte  d’une couche pro­tectrice appelée olifa : épaisse couche d’huile de lin cuite, séchant rapidement, à laquelle on ajoutait de l’ambre pulvérisée

Traditionnellement donc, les icônes n’étaient pas vernies mais protégées ainsi de l’humidité, de la poussière et de la suie provenant des cierges. (Le soir, on mettait une couche épaisse d’olifa et le lendemain, on essuyait l’huile excédentaire avec la main.Ceci était répété jusqu’à ce qu’il en reste juste une mince couche brillante)

Grâce à la couche d’olifa, les couleurs a tempera acquièrent plus d’éclat et de vigueur et un reflet doré.

Le problème est que l’olifa capte la saleté et la poussière qui ainsi la foncent. Au bout de quatre-vingts ans environ, la surface de l’icône pouvait devenir complètement noire. C’est alors qu’on parlait de « planches noires ».

Cette couche pro­tectrice  n’est plus guère utilisée de nos jours.

On peut utiliser comme couche protectrice le vernis à tampon naturel, auquel on ajoute un peu d’ocre clair, et qui est posé à l’aide d’un large pinceau, en travaillant rapidement. On peut en poser une deuxième couche après le séchage de la première. Toutefois, la couche protectrice ne doit pas briller.

En aucun cas, il ne faut recouvrir l’icône d’un vernis.

On peut utiliser comme couche protectrice également la cire d’abeille dissoute dans de la térébenthine on étale au doigt, et on la polit deux jours plus tard avec la paume de la main et un chiffon doux.

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