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Depuis toujours les artistes ont tenté de traduire le mouvement en peinture ou en sculpture.
Défi souvent irréalisable, car comment représenter ce qui bouge et qui par définition ne peut être immobilisé ?
D'autant plus sur un support statique et limité dans l’espace comme le papier ou la toile.
C'est paradoxalement dans l'immobilité que la mobilité parait pouvoir se représenter en choisissant le ou les gestes qui expriment le plus efficacement le mouvement.
Essayer de figer ce qui est mobile préoccupe les artistes depuis l'Antiquité.
"Discobole" - céramique grecque
Avec ce "geste figé", le peintre saisit l'instantanéité du geste, pour exprimer ce qu'il y a de plus éphémère, au moment le plus significatif de l'action et sous l'angle de vue le plus explicite :
la tension est alors exprimée par les courbes, les contre courbes, les obliques formées par les lignes du sujet.