...
c'est ce que je vous propose pour coller à notre thème du moment.
Nous avons vu que le street art comporte bien des techniques : relire ici  et là.
Et notre projet de " yarn bombing" commence bien ! Vous avez des idées et nous allons bientôt commencer à les réaliser.

Mais la technique du pochoir est LA technique du street art !


Le mot "pochoir" désigne :
-
la technique d'impression et
- la feuille de carton ou de métal découpée qui permet la technique.

Il est utilisé depuis des siècles et on peut remonter à son origine avec nos ancêtre du Paléolithique qui en ont utilisé le principe pour décorer de leurs mains les parois des cavernes.
L'utilisation de la technique du pochoir l'est à des fins très variées : décorative, éducative, industrielle, artistique, publicitaire, signalétique, de protestation ou, même, par commodité : de l’impression de textes liturgiques grand format au XVII°, au moyen d'enseigner l'art de la couleur au XIX°, ou à la colorisation des photos et des films.
Très fréquemment, on a recours à cette technique pour former des lettres, et au Japon, la technique traditionnelle du katazome utilise les pochoirs katagami pour l'impression des tissus.
Elle est encore courante dans certains marquages publics ... et même en pâtisserie !


Le pochoir et le street art :

C'est au début des années 1980 qu'à Paris apparaît nombre d'artistes s'exprimant sur les murs.
La technique du pochoir, nommé « graffiti au pochoir », « pochoir urbain » ou « pochoir de rue » est historiquement associé à la figuration libre.
Les "pochoiristes" utilisent une matrice de carton ou de métal, pour reproduire des dessins sur les murs, ou toute autre surface plane.

Blek le rat est souvent désigné comme point de départ du mouvement parisien. Lire et voir : ici


Ce mouvement du graffiti urbain connaît aujourd'hui des artistes reconnus par les circuits officiels et une communauté bien plus large d'individus s'exprimant pour des raisons aussi variées qu'il existe de couleurs.
D'autres noms : Jef Aérosol, Mix Mix, Miss.Tic, Marie Rouffet, Jean Bombeur, Jérôme Mesnager, Epsylon Point, Paul Etherno, Hervé Morlay (dit VR), Nice Art, Surface Active, Midnight Heroes, les Nuklé-Art, Kim Prisu, Kriki, le Rire du Fou, les Potaches pocheurs…
Les années 1990 voient apparaître Némo, Le Bateleur, Hao, Zao, le collectif Splix (Pixal Parazite, Spliff-Gâchette), Laszlo, Sorcière, Mosko...

A vous de jouer !:

Commencez par un motif simple : Choisissez votre sujet ... simple donc pour commencer,
dessinez -le et évidez au cutter les parties à peindre.
Pour vos débuts une seule couleur et un seul pochoir suffiront !

Le pochoir peut être découpé dans divers matériaux :
- du papier ou du carton
- du plastique ou acétate
- une feuille de métal (généralement découpe chimique, ne supporte pas la pliure)
- du bois (généralement grands pochoirs peu détaillés)

Pour la découpe :
-  un scalpel,
- des ciseaux ...

Il est possible d'utiliser les 2 parties du pochoir, la partie découpée,
et le contour de la partie découpée, afin d'obtenir 2 effets distincts.

La peinture peut être posée à l'aide :
- d'aérosols : rapide d'exécution, séchage rapide. La bombe aérosol est la technique la plus utilisée pour le pochoir urbain. Ce médium est assez nocif pour l'environnement et pour l'utilisateur ...  d'où l'utilisation de masques !!!
- Propulsion sans aérosol : brosse à dents, "soufflette" ...
- Éponge : avec de la peinture à l'acrylique, par tapotement.
- Pinceau : il existe des pinceaux spécialement conçus pour cet usage (plats et à poils durs implantés en rond): pinceaux à pochoir.
Un rouleau ou une brosse peuvent aussi être utilisés.

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