Depuis le XVI° siècle, en Russie, les dessins trans­férés sur la surface à peindre étaient ensuite gravés avec la pointe d’une aiguille. Plus l’enduit était épais, plus la gravure était profonde.

 

Cette méthode avait pour but de délimiter les surfaces à dorer, afin que les contours restent visibles même recouverts d’une couche de couleur.

 

Dans le cas des vêtements, on gravait  les contours, mais aussi les drapés.

 

Sur les visages, on gravait seulement les points de départ des sourcils, des yeux, du nez et de la bouche. On distingue bien la graf’ja sur les icônes anciennes.

 

Aujourd’hui encore, on grave à l’aide de la graf’ja les lignes principales pour le travail de peinture. Ces lignes gravées restent visibles pour le peintre même sous plusieurs couches de cou­leurs, tandis qu’une ligne non gravée se perd facilement au cours du travail.

 

La pointe sèche permet de graver des lignes très fines sans que l’enduit ne s’écaille.
Pour gra­ver les contours des nimbes (auréoles des saints), on utilise un compas.

vous n'êtes pas obligés d'avoir recours à la gravure; le calque que vous avez utilisé au départ vous aidera tout au long du travail à  reprendre les lignes, soit à main levée soit en re-positionnant le calque sur la peinture.

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