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Avec la prise de notes - croquis ...pochades ... ébauches - en passant par le dessin naturaliste jusqu'à l'interprétation du sujet, le " vivant" est notre sujet en ce début d'année.

Nous commençons " en le disant avec des fleurs".

Et si vous vous essayiez à un travail naturaliste ?

Un peu " d'aquarelle scientifique"?
Avec la réalisation d'une planche botanique.

L'illustration scientifique est une discipline de la botanique et de la zoologie qui consiste à représenter la forme, la couleur et les détails des espèces de plantes et d’animaux.
Indispensable aux scientifiques pendant des siècles, elle a surtout valeur artistique aujourd’hui.

Réalisée le plus souvent à l’aquarelle, à la gouache, avec éventuellement de l'encre, mais parfois aussi au pastel ou à la gravure, cette représentation scientifique, à but pédagogique, est associée à une description précise.

Créer ce genre d’illustrations nécessite une compréhension
des anatomies et morphologies végétales et animales….
Demandant une belle et grande observation !

 
 
Je vous propose un modèle : « Helianthus Annuus » (Tournesol) de Nicolas Robert (1614 - 1685)
                                            Modèle à imprimer : Tournesols_Nicolas Robert

La méthode :
- Réalisez un dessin très précis au crayon … sur un autre papier, pour étudier le sujet.

- Sur le papier aquarelle : passez à la couleur avec une reproduction la plus fidèle possible.
Pour réaliser un travail très fin et très précis, l’idéal est de travailler sur un papier sans aspérités : le mieux ... le papier aquarelle satiné.
1 – Sur papier sec, posez le dessin, si possible sans croquis au crayon, du bout d’un pinceau fin, avec une couleur très diluée donc très pâle.
Si on ne peut pas se passer du crayon, le trait doit être très léger… et la gomme inexistante !
2 – Il est possible en sous-couche de recouvrir les surfaces de lavis très pâles avant de commencer le travail « réel »

Attention, bien sûr de ne pas peindre sur les parties qui doivent rester blanches … mais sans drawing gum !
3 – Le travail se réalise ensuite sur papier sec, en « hachures » juxtaposées et superposées, avec la pointe d’un pinceau très fin ( du 0 au 000) tout en formant les volumes et les ombres par des alternances de différentes couches (sec sur sec) pour donner un effet très réaliste.

Un moment de patience certes, mais d’observation et de méditation !

J'ai réalisé un exemple : une branche d’orchidée sur laquelle j’ai réuni les différentes étapes de travail.
" Orchidée" - Christine Lopez Rascol

 

3 – Hachures juxtaposées, superposées de couleurs.

 

2 – Un peu de lavis pour marquer un peu les volumes

 

1 – Le dessin au pinceau

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