Aujourd'hui nous trouvons la laque garance (couleur de référence) et la garance ou alizarine cramoisi,aux riches nuances sombres, très utilisée en aquarelle.
La laque d'alizarine fut la première version synthétique (dès 1870) avant les pigments modernes hautement performants.
Les cramoisis du passé, réputés violacés, ne ressemblent sûrement pas à ceux
d’aujourd’hui, souvent brunâtres et d'ailleurs fort beaux.

Garances et laques de garance sont un même produit de base.
Les variétés de laques sont plus ou moins vives ou foncées mais toutes d'une transparence magnifique.
Ce sont donc des pigments utilisables en glacis donnant des nuances magnifiques sur des rouges, des violets, des bleus, etc.
(Attention toutefois, en peinture à l'huile, à ne pas utiliser la laque de garance trop tôt dans les sous-couches, car elle sèche lentement)

Autrefois, on a utilisé la garance et le kermès pour compenser le vieillissement de couleurs rouges fugaces comme le cinabre. Tandis que celui-ci s'assombrissait, la garance, posée par-dessus, le protégeait et s'éclaircissait doucement.

2 Thoughts on “De l’origine du pigment rouge : la garance (2)

  1. non un  rouge plus sourd, plus”sang”, plus fort… la garance est trop “légère!

  2. mireilleb on 15 mars 2008 at 9 h 48 min dit:

    Por el alma una madre jamàs deja de resonar en si y de ser trésente.
    Quelle couleur vois tu lorsque tu perçois cette résonance… La garance?…

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