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Notre travail sur la lumière nous oblige à (re)travailler les contrastes ; évidemment qui "lumière" dit "ombre" !
En peinture cela signifie que nous devons peindre ce qui est en rapport avec la lumière et ce qui est en rapport avec l'ombre. Autrement dit peindre le contraste entre la lumière et l'ombre.

Un contraste est une opposition de deux tons qui sont mis en valeur l'un l'autre par leur juxtaposition.

En peinture, 5 grands contrastes sont à notre disposition au bout de notre pinceau.

1 - Le contraste "clair obscur" basé sur le contraste " noir et blanc" : de façon classique on éclaircit avec du blanc, on assombrit avec du noir.
Chaque couleur renvoie une certaine quantité de lumière...  le blanc renvoie toute la lumière et le noir... aucune!
Entre les deux ... tous les degrés.

2 - Le contraste des complémentaires provoque une excitation visuelle maximum.
Deux couleurs sont complémentaires lorsqu'elles se trouvent face à face sur le cercle chromatique.
Mises à côté l'une de l'autre, elles se stimulent et se valorisent l'une l'autre ...

3 - Le contraste "chaud-froid" : C'est le contraste "le plus utile" pour notre travail sur la lumière.
Les couleurs chaudes semblent avancer, les froides reculer.
Les couleurs chaudes
sont par définition "les couleurs qui contiennent du jaune ou semblent en contenir".
Les couleurs froides
sont "les couleurs qui contiennent du bleu ou semblent en contenir".
Donc les jaunes sont chauds... les bleus sont froids....en général … lorsque les couleurs sont comparées entre elles.
Mais chaque catégorie de couleurs ( ou de teintes) possèdent les deux potentialités.
A savoir :
il existe :
-         des jaunes froids ( ex : jaune citron) et des jaunes chauds(ex : jaune de cadmium)
-         des rouges froids ( ex : magenta) et des rouges chauds(ex: vermillon)
-         des bleus froids ( ex : outremer) et des bleus chauds (bleu céruléum).

4 - Le contraste simultané
5 - Le contraste successif

     Les contrastes " simultané et successif" :  toute couleur donne à l’œil l'impression que l'espace qui l'environne est teinté de sa complémentaire.
Ce qui veut dire que lorsque vous posez une couleur sur une surface donnée, vous « posez » en fait en même temps et sans le vouloir,sa teinte complémentaire .
Exemple : vous posez un beau rouge : les surfaces qui se trouveront à côté de ce rouge ou sur lesquelles vous promenez votre regard seront légèrement « teintées de vert » , complémentaire de ce même rouge (notion « d’image rémanente » revoir ici). C’est pour cela que dès que l'on introduit une deuxième couleur à côté d’une première, la sensation colorée perçue ( par rapport à  l’une et à l’autre ... vues séparément ) en est légèrement changée...

Et pour en terminer : n'oubliez pas que :
- Le noir placé à côté d'une couleur pure la fait paraitre lumineuse.
- A côté du blanc, les couleurs paraissent plus sombres.
- Le gris, neutre, est influencé par son entourage, et parait se colorer de la couleur complémentaire. Il valorise les couleurs et les "porte" dans leur plus exacte teinte. Il peut servir de lien entre deux teintes vives.

Pour en savoir + : cliquez sur les mots suivants

Et encore si ce n'est déjà fait ! 😉
- l'harmonie tonale (ici)
- et l'harmonie contrastée avec les accords binaires et les accords carrés ()
les rectangles et les triangles (ici).

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